Irrigation
2024
Italie
Irrigation intelligente
De nos jours, les systèmes de télécommande numérique dans les projets d’infrastructures d’irrigation sont indispensables dans le monde entier. Le changement climatique et la multiplication des épisodes de sécheresse, touchant particulièrement le sud de l’Europe, exigent la modernisation et la mise à niveau des installations existantes ainsi que la mise en œuvre de systèmes numériques de gestion de l’eau. Les consortiums et les agriculteurs doivent pouvoir gérer leur irrigation à distance tout en obtenant des données historiques, afin de comprendre les évolutions opérationnelles et d’améliorer en continu l’efficacité du système d’irrigation et la préservation de l’eau.
Le consortium Consortzi de Bonifica Oristanese (CBO) ne fait pas exception. Dans la province d’Oristano, sur l’île de Sardaigne, en Italie, les hydromètres de la série IR-900 de BERMAD ont été installés dans les années 1990 pour une application simple d’ouverture/fermeture et de mesure de débit. Depuis, les vannes sont restées quasiment intactes et ont continué à fonctionner avec un minimum d’entretien. En 2024, 30 ans plus tard, le consortium nous a de nouveau contactés pour demander la modernisation et la BERMADISATION de l’installation d’irrigation.
La zone du consortium couvre 85 000 hectares, fournissant de l’eau d’irrigation à près de 13 000 agriculteurs. La région d’Arborea fait partie du consortium, couvrant 7 000 hectares où une modernisation récente est en cours. Dans cette zone, les agriculteurs cultivent du maïs destiné à l’alimentation des vaches pour le célèbre producteur italien de lait et de fromage Arborea.
Regardez :
Mise à niveau de l’hydromètre Série IR-900
BERMAD compte actuellement environ 80 000 unités d’hydromètres de la série 900 en fonctionnement à travers l’Italie. Ce produit unique, développé par les fondateurs de BERMAD dans les années 1960, est la solution privilégiée des agriculteurs, notamment en Europe du Sud. Par exemple, en Espagne, plus de 220 000 unités d’hydromètres fonctionnent dans différents systèmes d’irrigation, et ce nombre augmente chaque année. L’hydromètre fonctionne à la fois comme vanne de contrôle hydraulique et comme compteur d’eau dans une seule unité. Il est actuellement installé massivement dans tous les nouveaux projets d’infrastructures d’irrigation soutenus par des fonds de l’Union européenne.
En choisissant les vannes BERMAD, les utilisateurs apprécient leur grande résistance et leur installation compacte. Le corps en fonte ductile d’un hydromètre peut supporter jusqu’à 25 bar de pression et 16 bar lorsqu’il est équipé d’un circuit de contrôle, selon l’application. La combinaison d’une vanne de contrôle hydraulique et d’un compteur d’eau, ainsi que l’intégration de redresseurs de débit internes dans le même corps, permet une installation extrêmement compacte.
À Oristano, nous avons accompagné et assuré le remplacement des composants internes des anciens hydromètres à l’aide d’un « kit de mise à niveau » comprenant de nouveaux élastomères, un arbre, un ressort et une turbine. Le corps de la vanne est resté intact et en ligne depuis son installation initiale. De plus, le cadran mécanique « traditionnel » utilisé pour mesurer le débit a été remplacé par un cadran électronique, gagnant en précision et simplifiant la connexion digitale.
Pour le contrôle digital, chaque unité a été connectée à un solénoïde, qui active les ordres d’ouverture/fermeture reçus du contrôleur Omega. Ainsi, la durée de vie de ces hydromètres modernisés est prolongée de plusieurs décennies.
Mise à niveau d’un hydromètre vétéran au Consortium d’Oristano
Armoire de contrôle avec Omega
Chaque regard est équipé d’une armoire de contrôle qui gère quatre hydromètres. L’armoire contient un contrôleur Omega, 4 solénoïdes et une batterie externe alimentée par un panneau solaire situé à l’arrière de l’armoire. L’unité digitale contrôle l’ouverture et la fermeture des vannes tout en enregistrant les débits instantanés et totaux, grâce au nouveau cadran électronique installé sur chaque hydromètre et connecté au contrôleur Omega.
Le panneau solaire fournit une énergie verte sans dépendre du réseau électrique et la batterie assure une alimentation constante à chaque Omega. Le contrôleur est relié à une antenne externe, il est donc toujours en ligne et utilise la connexion internet la plus puissante disponible via sa carte SIM internationale, avec une connectivité 2G-4G / NB-IOT.
Armoire de contrôle BERMAD
L’agriculteur bénéficie d’un contrôle à distance en temps réel sur ce qui se passe dans le champ, où qu’il soit, via un smartphone, une tablette ou un ordinateur connecté à Internet. L’Omega est relié à la plateforme BERMAD Cloud, un logiciel intuitif et constamment opérationnel, depuis lequel l’utilisateur peut programmer le calendrier d’irrigation et consulter toutes les données d’irrigation enregistrées.
Désormais, l’irrigation peut être programmée selon les préférences, en fonction du volume de débit et du temps, en tenant compte des conditions météorologiques, de la saison ou des tendances et historiques enregistrés sur la plateforme. Le rapport annuel des données d’irrigation peut soutenir les décisions stratégiques pour l’année suivante afin d’optimiser l’efficacité et d’économiser l’eau.
À l’intérieur de l’armoire de contrôle du Consortium d’Oristano
Contrôle indépendant et expérience du Consortium d’Oristano
Les techniciens du consortium ont reçu un compte d’accès à la plateforme cloud. Les ingénieurs de BERMAD leur ont dispensé une formation spécialisée afin qu’ils puissent être autonomes pour fournir une assistance directe aux agriculteurs. Même avec l’indépendance du consortium, le département d’ingénierie de BERMAD reste toujours engagé pour le support avant et après-vente, ainsi que pour l’assistance et les recommandations lors de l’installation et de la mise en service.
Le Consorzio di Bonifica Oristanese (CBO) fait confiance à BERMAD pour ce projet de modernisation grâce à ses 30 ans d’expérience avec notre accompagnement et nos solutions. Fabrizio Podda, responsable du comptage au sein du consortium, explique :
