Questions-réponses avec Colin Kirkland
Dans le dixième épisode de Controlling Water — notre dernier…
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Bonjour et bienvenue sur Controlling Water, un espace où nous parlons de vannes, de compteurs d’eau et partageons des analyses intéressantes sur l’industrie de l’eau. À chaque épisode, nous recevons des professionnels du secteur spécialisés dans tous les aspects des vannes, des compteurs et des bonnes pratiques dans l’industrie de l’eau. Nous sommes ici avec Colin Kirkland, de BERMAD Australia, qui est l’un des ingénieurs et responsables produits ventouse en Australie.
Fort de plus de 30 ans d’expérience dans le secteur, Colin nous rejoint aujourd’hui pour parler de la prévention du coup de bélier dans les systèmes d’irrigation. Auparavant, nous avons abordé les méthodes de contrôle du coup de bélier. Dans cet épisode, nous allons parler des problèmes de coup de bélier qui surviennent dans les grands projets horticoles utilisant l’eau à des fins d’irrigation. Bon retour parmi nous, Colin. C’est toujours un plaisir de t’accueillir ici.
Merci. Heureux d’être ici.
Alors, entrons directement dans le vif du sujet. Pouvez-vous expliquer de quel type d’exploitations horticoles et de cultures il s’agit, où ces problèmes de coup de bélier peuvent survenir ?
Bien sûr. Chez Bermad, nous avons de nombreuses années d’expérience dans le domaine de l’irrigation, de l’horticulture et de l’agriculture en Australie. Aujourd’hui, nous travaillons avec de très grandes exploitations agricoles, dont la superficie varie de 500 à 3000 hectares, où l’on produit une grande variété de cultures. Il peut s’agir de vignes, d’oliviers, d’amandiers ou d’agrumes.
Et en Australie, bien entendu, le coût de l’eau est très élevé. Pour de nombreux producteurs qui cultivent ces cultures, la sécurité de l’eau et la capacité à fournir cette eau pour l’irrigation sont essentielles au bon fonctionnement des exploitations. Nous avons donc une grande expérience, car dans de nombreux cas, beaucoup d’exploitations ne sont pas nécessairement situées à proximité de leurs sources d’eau.
Par exemple, nous avons de nombreuses rivières dont beaucoup de producteurs tirent leur source d’eau, mais leurs exploitations peuvent se trouver à plusieurs kilomètres de là. Ainsi, dans ces très grandes exploitations, il arrive souvent qu’ils prélèvent de grandes quantités d’eau, les transfèrent via d’importantes canalisations et les stockent sur l’exploitation, ce qui peut se situer à 2, 3 ou 4 kilomètres de distance.
L’infrastructure dont nous parlons est aussi importante que celle que l’on retrouve dans l’adduction d’eau potable ou dans l’industrie minière, elle est conséquente et sa fiabilité est primordiale, car si nous irriguons ces cultures sans eau, les cultures mourront. La sécurité et l’importance de bien gérer le coup de bélier, surtout dans les zones rurales éloignées des grandes villes, où il y a des orages, peu d’électricité ou des problèmes sur le réseau, etc., il est vraiment crucial de bien faire les choses et d’ingénier des solutions adaptées pour ces très grandes exploitations.
Absolument. Colin, tu as mentionné dans des épisodes précédents que les coups de bélier sont généralement dus à un changement rapide du débit d’eau dans une canalisation, et j’encourage nos auditeurs à écouter les épisodes précédents sur ces sujets. Existe-t-il des applications spécifiques sur ces exploitations agricoles qui génèrent ce changement rapide ?